Vous vous occupez des achats responsables pour Allianz France. En quoi ces achats s’inscrivent-ils dans la politique RSE du groupe ?

Un préalable pour bien comprendre de quoi nous parlons. Il y a deux types d’achats : les achats qui rentrent dans les frais généraux et les achats assurantiels. Dans les frais généraux, il y a par exemple le mobilier de bureau, l’exploitation des bâtiments, la flotte de véhicule ou encore les déplacements de personnels.

Depuis une dizaine d’années, le dossier de la responsabilité sociale et environnementale a considérablement évolué. Auparavant, on parlait surtout de développement durable et d’environnement. La politique RSE impacte maintenant toute la politique du groupe et un grand nombre de décisions. C’est bien plus profond qu’une question d’image pour l’entreprise. L’achat responsable intègre un esprit d’équilibre entre les parties prenantes autour de trois piliers : l’environnement, le social et le sociétal ou pilier économique. Chacun de ces thèmes impacte profondément la politique d’achats du groupe, même si nous gardons à l’esprit que les achats doivent créer de la valeur pour le groupe et ses fournisseurs, qui peuvent aussi devenir des clients.

En ce qui concerne le volet environnemental de la RSE, nous travaillons entre autres avec AREF (Allianz Real Estate France) qui gère notre patrimoine immobilier. Tous les bâtiments que nous restructurons possèdent une certification environnementale : nous sommes en train de rénover un de nos immeubles à la Défense, il obtiendra à la fin des travaux une triple certification environnementale et un label « bâtiment basse consommation ». Nous avons aussi une flotte de près de 4000 véhicules. Nous formons les commerciaux à l’éco-conduite et les résultats sont là : une conduite économe en carburant mais aussi une conduite apaisée, qui prévient mieux les accidents.