Quel est le point commun entre une commissaire aux comptes, un entraîneur de volleyball, une responsable de musée, un consultant en organisation, une experte sociale, un créatif dans une agence de publicité, une ingénieure télécom, un directeur de centre de livraison à la poste, une conseillère financière à la banque postale, une community manager, un architecte réseaux, une directrice de collection dans une maison d’édition, un grand reporter et un dessinateur de presse ?

Tous ces salariés bénéficient d’un double accueil de la CFDT Cadres et de la fédération communication-conseil-culture F3C. Sans doute tous ces cadres partagent-ils aussi de multiples réalités dans leur travail au quotidien : gageons qu’ils éprouvent la même motivation à assumer le pilotage de tâches qualifiées, parfois de hauts niveaux d’expertise, et la même satisfaction à produire de la certification, du lien, de la culture, du réseau, de la logistique, du conseil, de l’e-réputation, du contenu, des livres, de l’information, de la dérision, selon un double maillage de cotations et de réseaux.

Conditions de travail, progression salariale, employabilité, n’importe quelle caractéristique de leur environnement professionnel se déploie également selon un même logiciel, que l’on retrouve autant à l’œuvre dans les métiers de la communication, du conseil comme de la culture : même pression sur les résultats, même marché du travail tendu, même politique du up or out, même individualisation des comportements, mêmes process, que chapeautent des organisations du travail, marquées par un savant dosage de taylorisme, de lean et de convivialité en mode projet… Des organisations qui peuvent tout aussi bien favoriser un épanouissement professionnel sans bornes que provoquer un délitement du sens de la limite.

Un formidable champ d’action, de réflexions et d’expérimentations. Avec un tel potentiel,