Qu'on les appelle entreprises naissantes de haute technologie ou entreprises nouvelles à capital intellectuel - faute d'un néologisme court traduisant start-up - les PME basées sur une innovation demandent du capital-risque et proposent souvent des options d'achat d'actions (OAA - stock options) à leurs créateurs.

Lorsqu'une entreprise se crée sur la base technique d'une innovation, c'est souvent le fait d'un binôme composé de l'innovateur lui-même et d'un gestionnaire aux compétences administratives financières et commerciales. L'un ou l'autre peut apporter sa part des 50 KF nécessaires à la constitution du capital d'une SARL mais l'existence de l'entreprise exige des capitaux bien plus importants, qui seront éventuellement fournis par des capital-risqueurs. Les sociétés de capital-risque participent au capital social de l'entreprise. Lorsque celles-ci réussissent, les financiers vendent leur participation avec une confortable plus-value à des investisseurs plus classiques, souvent lors de l'introduction au second marché. Les créateurs ne participent à cette opportunité qu'à hauteur de leur participation initiale, le plus souvent très limitée. On se trouve alors dans la situation paradoxale où les apporteurs de capitaux profitent plus de la réussite de l'entreprise que ses créateurs. Pour que les apporteurs de matière grise, de technologie et de relationnel puissent capitaliser leur apport, transformer leur travail en capital, leur talent en argent qui rapporte de l'argent, pour que leur investissement intellectuel soit bien un apport en capital, il faut qu'ils aient accès au capital social d'une autre façon que par les quelques kopecks qu'ils ont pu mettre en liquide.

L'entreprise crée en même temps un produit et un portefeuille de clientèle. Si on veut bien considérer que l'apport technique et relationnel des c