Pourquoi AXA France a-t-elle entrepris l’élaboration d’un guide des bonnes pratiques numériques ?

Chez AXA France, la moyenne d’âge des salariés est assez élevée, elle tourne autour de 48 ans. La direction a donc pensé qu’il serait intéressant de donner aux salariés suffisamment d’éléments pour apprendre à protéger leur réputation numérique et à bien se servir des réseaux sociaux. Faire preuve de bon sens numérique, c’est savoir profiter pleinement des opportunités offertes par les médias et les réseaux sociaux, mais en prenant conscience des risques auxquels on s’expose. Avec les fonctionnalités du Web 2.0, chacun a la possibilité de publier des contenus, d’échanger et d’entretenir des liens virtuels. Ces actions laissent des « traces numériques » parfois indélébiles, qui peuvent avoir un impact négatif sur son identité sur le Web, sa réputation ou ses biens. L’idée initiale du guide était d’accompagner les collaborateurs dans cette mutation en les sensibilisant à la compréhension des outils numériques et de leurs usages.

Pour l’entreprise AXA France elle-même, il s’agissait aussi de se protéger. Des débordements se sont déjà produits dans d’autres entreprises : des opinions grossières ou excessives sur les réseaux sociaux, signées avec un profil qui donne un nom d’entreprise, peuvent gravement nuire à l’image de marque de l’entreprise citée1. C’est pourquoi beaucoup d’entreprises mettent en place des chartes sur le bon usage des médias sociaux.

Les chartes « médias sociaux » donnent-elles une réponse satisfaisante à ces types de problèmes ?

Beaucoup d’entreprises ont créé une charte « médias sociaux », mise en annexe de leur règlement intérieur. Je ne pense pas que cette manière de procéder soit satisfaisante.