L'économie italienne, telle qu’elle est transcrite dans les statistiques de produit intérieur brut, de commerce extérieur et autres indicateurs macroéconomiques, a connu un remarquable développement depuis les années soixante.

La place de l'Italie dans l’économie mondiale

La richesse nationale augmente et le dynamisme de l'économie se reflète dans le commerce extérieur.

L’Italie a une forte position exportatrice dans le domaine des biens de consommation : industries agro-alimentaires (céréales et pâtes alimentaires, fruits et légumes, vin, huile d’olive), industrie textile et confection (chaussures, tissus, habillement, maroquinerie), équipement domestique (meubles, luminaires, appareils électroménagers, articles de ménage, produits en céramique), produits à usage personnel (bijouterie, stylos, articles de toilette, montures de lunettes). Ces industries de biens de consommation ont suscité la production et l’exportation des biens d’équipement correspondants (machines-outils spécialisées).

La position sur le marché international est moins bonne dans l’industrie automobile, elle est correcte dans les machines associées et certains équipements (pneumatiques). Si Fiat est dominante sur le marché intérieur, elle connaît des difficultés sur les marchés extérieurs.

Mais les statistiques globales gomment les différences régionales et sectorielles, particulièrement accentuées en Italie.

L’économie et la société italienne sont, plus encore que celles des autres nations européennes, multiples et complexes. Cette multiplicité et cette complexité sont particulièrement fortes sous trois aspects - géographique, sectoriel et légal - qui ne se recoupent que partiellement.

Géographique : toutes les statistiques montrent une Italie coupé