La notion reste floue mais les évolutions Ljuridiques, sociales et techniques, contraignant à aménager les temps de travail, démocratisent la charge qui s’enracine dans le travail « réel ». L’ensemble des acteurs de la prévention se préoccupe de plus en plus d’une charge qui pose problème (expertises CHSCT, jurisprudences, ANI, accords de méthodes…) ; et les directions font face à des obligations caractérisées en termes de charge de travail, sans disposer de réels outils pour l’analyser.

La charge de travail sous l’ange de l’analyse multifactorielle

Les principaux développements traitant de la charge de travail suggèrent une approche par dimensions spécifiques (physique, mentale, émotionnelle…) s’attachant finalement, à distance des réalités, à segmenter le poids d’une activité qui pèse pourtant essentiellement sur l’agent. Il nous semble plus adéquat d’envisager la charge comme le « résultat dynamique d’une combinaison de facteurs dans la situation de travail qui entraîne des conséquences pour l’individu »1, et de fait, retenir deux principes essentiels : la considérer comme inclusive de toutes dimensions spécifiques ; l’analyser au travers de l’activité réelle, en situation de travail. Le contexte spécifique dans lequel l’agent réalise son travail, trace alors les contours de toute l’analyse d’une charge de travail inclusive et située. Elle se construit à la fois sur des exigences multifactorielles (la situation de travail) et sur la capacité de l’agent (selon les moyens mis à disposition par l’organisation) à réduire les effets négatifs (sur la santé, sur la productivité attendue…) ou à développer des ressources (collectif de travail, compétences, etc.). Pour absorber la charge de travail, partiellement ou non, l’agent initie un processus de régulation entre des exigences posées pa