Avec 48,8 % de femmes, la fonction publique d’Etat connaît une parité quasi parfaite, que l’on retrouve dans la catégorie A (cadres et professions intellectuelles supérieures) avec 49,9 % de femmes1.

Tout est-il donc pour le mieux dans le meilleur des mondes ? Le système des concours assure-t-il parfaitement l’égalité des genres ? Un examen un peu plus poussé permet de constater que le « plafond de verre » existe ainsi que les « parois de verre ».

Les parois de verre

49,9 % de femmes dans les CPIS, donc. Mais à l’intérieur de cette catégorie, elles représentent 18,2 % des personnels de direction, 21,9 % des cadres techniques, 4,6 % des officiers… et 60,2 % des professeurs agrégés et certifiés (y c. professeurs des écoles), 60,7 % des professions médicales et 68,4 % des professions culturelles. Les métiers de cadres sont cependant moins sexués que les métiers de professions intermédiaires (8,0 % de sous-officiers, 9,8 % de maîtrise ouvrière et 79,3 % des PI de la santé et du travail social, 76,8 % des instituteurs et assimilés et 73,0 % des professions intellectuelles diverses) ou d’employés (7,9 % des personnels de la police et des prisons, 8,3 % des militaires mais 81,2 % des employés et 69,3 % des personnels de service), les ouvriers étant massivement masculins (20,8 % de femmes).

49,9 % de femmes dans les CPIS, donc. Mais plus des trois quarts de ces « cadres et professions intellectuelles supérieures » féminins sont des professeurs agrégés et certifiés (y c. professeurs des écoles) ce qui n’est le cas que pour la moitié des hommes. Si on compte à part cette catégorie, les femme