Certaines professions de l’Education nationale sont assimilables au lot commun des fonctionnaires, il s’agit par exemple des documentalistes ou des conseillers principaux d’éducation. Pour eux, une revendication simple est celle des 32 heures. Cela conduit par exemple à demander deux documentalistes par établissement, pour que le Centre de documentation soit toujours ouvert et que les personnes disposent de temps pour elles.

Trente-deux heures, et sur combien de semaines par an ?

Actuellement, trente-six semaines pour les documentalistes, pendant la durée d’ouverture des établissements, et trente-huit semaines pour les C.P.E.1 qui ont un service de vacances, une semaine avant la rentrée et une semaine après la sortie. Nous nous plaçons non en termes d’équité mais en termes de création d’emplois : les trente-deux heures permettraient de créer des postes supplémentaires. Pour nous, le temps de travail ne se limite pas aux heures de service, c’est pourquoi on pourrait envisager une négociation sur la formation en dehors des heures de service.

Pour une autre catégorie, celle des cadres encadrants, ceux que l’Education Nationale considère comme cadres, c’est-à-dire les chefs d’établissement, les inspecteurs et les CASU2, la formule des deux cents jours paraît réaliste.

Actuellement, combien de temps travaillent-ils ?

Les inspecteurs n’ont pas vraiment de temps de travail défini, ils fonctionnent à la mission. Les CASU sont généralement dans les inspections académiques, les rectorats ou au ministère comme chef de bureau, de service ou de division, leur situation est donc théoriquement assimilable à celle des cadres des autres fonctions publiques.

Le statut des chefs d’établissement