On les appelle école ou institut mais la plupart d’entre elles ne délivrent pas de diplôme. On les dit généralistes quand elles préparent aux métiers de l’administration générale comme l’Ecole nationale d’administration ou les Instituts régionaux d’administration ou encore l’Institut national des études territoriales. Elles sont également spécialisées quand elles ciblent les formations dispensées sur un métier ou un groupe de métiers comme l’Ecole nationale des douanes, l’Ecole nationale des services vétérinaires ou encore l’Ecole nationale de la protection judiciaire de la jeunesse… Elles peuvent être interministérielles ou ministérielles selon la nature de leur recrutement. Ou prennent la forme d’un établissement public où siègent les organisations syndicales.

A cette énumération fort incomplète, on mesure la difficulté qu’il y aurait à prétendre cerner l’ensemble du sujet. Mais par-delà leur différence, ces écoles ont une vocation commune : celle d’assurer la formation initiale et continue des futurs cadres et techniciens des trois versants de la fonction publique. Et à ce titre, elles occupent une place à part dans l’enseignement professionnel post-universitaire. Elles accueillent principalement des fonctionnaires stagiaires recrutés par la voie d’un concours qui seront titularisés à l’issue de leur période de formation. Quelle que soit la durée de cette période de formation - souvent comprise entre un et deux ans - l’architecture modulaire fait alterner périodes en centre et périodes de stages en situation, les évaluations des unes et des autres contribuant à la validation de la formation et donc à la titularisation. Et les enseignements sont presque exclusivement dispensés par des professionnels.

Avec l’évolution de la culture du service public, les réponses en termes de formation se diversifient. Les valeurs deviennent objet de formation. C’est ainsi que les&n