L’espace de travail est partout présent dans le système de management. S’agissant des bureaux, il y a bien une relation, mais pas de modèle, et cela d’autant moins que dans la pensée industrialiste dont nous héritons, les fonctionnalités techniques des bureaux se réduisent (dématérialisation, nouvelles technologies…).

Les tendances repérables depuis deux décennies au moins convergent vers des réalisations caractérisées par :

 

  • L’éloignement des centres vers les périphéries,
  • L’option de la location, gage de non adaptation a priori aux particularités du management ou des activités,
  • Une réduction des surfaces allouées individuellement, pour un meilleur ratio de m2/salarié, et pour dégager des m2 aux espaces collectifs (salles de réunions notamment),
  • La flexibilité et la modularité, un minimum de cloisons, des mobiliers standardisés et déplaçables,
  • Une banalisation des aménagements pour un travail devenu invisible.

 

L’open space s’impose partout comme une référence, avec des aménagements semblables quelle que soit la culture, les secteurs d’activité et les métiers, ou l’expression des attentes dans la logique industrielle et financière dominante, « there is no alternative » (TINA), selon la formule Thatchérienne. La location en trois-six-neuf ans de plateaux vierges proposés par des promoteurs, en périphéries qui s’éloignent, l’open space, le bench1 et le desk sharing2, les meubles standards forcément blancs agrémentés d’abats jours aux couleurs acidulées… ne connaissent pas d’alternative. Au-delà du hall d’accueil, des salles de direction et d’un effort de décoration (une signalétique) censés traduire la culture et la puissance de l’entreprise, les produits immobiliers et les e