Quelles sont aujourd’hui les priorités de la FISENGE et quels moyens se donne votre organisation pour atteindre les objectifs ainsi définis ?

Les priorités de la FISENGE sont de structurer de nouveaux modèles d’organisation, syndicaux et professionnels et de participer avec les mouvements sociaux à la construction de projets alternatifs pour l’inclusion sociale et une meilleure distribution du revenu. Nous lutterons pour des politiques économiques favorisant l’emploi, tant dans le milieu rural que dans les villes. Cela suppose de lutter contre le projet libéral actuellement en place au Brésil. Concrètement, nous insistons sur la défense de la technologie locale et plus largement sur la défense de la souveraineté nationale et nous luttons contre les privatisations. Il est nécessaire d’intensifier les politiques de formation professionnelle des ingénieurs et des étudiants. Nous porterons aussi nos efforts sur la politique de communication de la FISENGE. La direction nationale de la FISENGE travaille avec les SENGE (syndicat d'ingénieurs) de chaque Etat, et avec les autres organisations du mouvement social.

La FISENGE est une fédération de syndicats d’ingénieurs, entend-elle jouer un rôle dans la syndicalisation des autres professions de cadres (économistes, juristes, administratifs, commerciaux, etc.) ?

La FiSENGE est rattachée à la CUT dans une structure appelée « branche 14 » qui fait la jonction entre les différents types de « professionnels » : les économistes, les juristes, etc.. L’évolution organique des organisations de ces « professionnels » vers une grande organisation de cadres est une priorité de la FISENGE.

Les jeunes diplômés ne trouvent pas un emploi aussi facilement que par le passé. Est-ce lié à un écart entre le nombre de personnes formée