En général, les syndicats n’ont pas surfé sur la première vague d’innovations du web. Néanmoins, il existe déjà un nombre croissant d’exemples d’utilisations créatives et novatrices des outils du Web 2.0 par des syndicats. Ce qui manque peut-être, c’est la généralisation de ces bonnes pratiques dans le mouvement syndical.

Quelques bonnes pratiques de syndicats dans le monde

Il existe quelques exemples intéressants de syndicats qui intègrent des éléments de réseaux sociaux en ligne dans leur travail. En Suède, par exemple, Unionen autorise ses membres à personnaliser le site web du syndicat, afin de pouvoir être tenus au courant, par exemple, des matières concernant leur propre domaine professionnel et leurs structures syndicales régionales et locales.

Le GPA-DJP (Autriche) est allé un pas plus loin. Faisant œuvre de pionnier, il a lancé il y a plusieurs années un ensemble de groupes d’intérêts en ligne (www.interesse.at) auxquels ses membres peuvent se joindre sur base volontaire. Ces communautés d’affiliés en ligne ont été créées pour les cadres (work@professional), les indépendants (work@flex), les travailleurs des TI (work@IT), les travailleurs du secteur de l’éducation (work@education), les expatriés (work@external) et les travailleurs immigrés (work@migration). Ces groupes d’intérêts ont un rôle officiel à jouer dans les structures du syndicat.

Des initiatives telles que celles du GPA-DJP sont centrées sur les sites web des syndicats mêmes. Ailleurs, des syndicats ont exploré la possibilité d’utiliser les sites généraux de réseaux sociaux, tels que Facebook. Dans plusieurs cas, ces initiatives ont fait partie d’une stratégie visant à atteindre et recruter de jeunes travailleurs. En Espagne, par exemple, l’UGT d’Estrémadure a créé en juillet 2008 son propre profil sur Facebook et sur le site Tuente en langue e