L’envie de refaire des études m’est apparue lors d’un bilan de compétences que j’avais demandé à réaliser l’année de mes 50 ans. J’avais préalablement occupé plusieurs postes dans un conseil régional, en communication puis auprès d’un élu dont le mandat s’arrêtait. C’était l’occasion de faire un point professionnel. Le psychologue du travail avec lequel j’ai effectué ce bilan m’a fait prendre conscience d’une envie d’étudier dans son domaine. J’avais été sensibilisée aux relations humaines lors de stages en communication ou en management. Les sources de la motivation, la gestion des conflits, la gestion du stress, la conduite du changement… Autant de notions que j’avais envie d’approfondir. Mon bilan avait par ailleurs mis en évidence certaines capacités et compétences que j’avais pu développer grâce à mon expérience professionnelle et qui profilaient un contour favorable pour m’orienter vers la psychologie du travail. J’ai mis ce projet de côté

pendant deux ans, venant d’être élue secrétaire de mon syndicat départemental, conseillère fédérale et membre du bureau national de la CFDT Cadres. Il y avait beaucoup à apprendre et à faire pour exercer ces mandats. Mais l’envie était toujours là, d’autant que l’exercice de mes responsabilités syndicales m’amenait à prendre en charge des personnes en souffrance. J’avais besoin d’être plus armée à la fois pour mieux les aider mais aussi pour me préserver et m’aider à prendre du recul.

Comme je suis convaincue qu’il n’est pas sain de rester trop longtemps dans une même responsabilité syndicale, j’ai fait un rapide calcul. A la fin de deux mandats, il me resterait six ans à travailler dans la fonction publique territoriale. Alors qu’aujourd’hui je bénéficie d’une autonomie totale dans l’organisation de mon travail et qu’il répond à mon besoin d’utilité sociale forte, je me vois mal reprendre une mission classique et technique de chargée de communi