IECI est un cabinet, organisé en coopérative, et spécialisé dans la conduite de changements complexes et délicats. Il intervient en co-construisant les solutions avec les acteurs qui auront à les faire vivre : dirigeants, encadrement, ouvriers, employés ou agents, et représentants syndicaux. Nous intervenons régulièrement sur des problématiques de qualité de vie au travail (QVT) avec un prisme : celui de s’intéresser au contenu du travail et de le faire avec les personnes concernées.

Nous observons régulièrement des entreprises dans lesquelles l’approche de la QVT se concentre sur le « hors travail » : les salariés sont fatigués ? Créons-leur une salle de repos. Ils sont stressés ? Organisons des séances de relaxation. Cette approche centrée sur les conséquences du stress (la « prévention tertiaire ») a du sens si elle n’est pas exclusive. Mais la recherche d’une meilleure qualité de vie au travail ne peut se limiter à une recherche de confort ou de « réparation ». Un autre biais apparaît souvent : tout centrer sur l’individu, psychologiser à outrance la question de la QVT. Il s’agit alors de prévoir des dispositifs d’écoute et de suivi psychologique, au risque par exemple de conclure à la fragilité rédhibitoire de tel ou tel collaborateur ou salarié. Or, le vécu au travail n’a pas à voir qu’avec l’individu, mais aussi avec son travail. Poussée à son extrême, cette approche conduit à apprendre à chaque individu à « faire avec »… pour ne pas interroger le travail collectif.

Lorsqu’une DRH d’une entreprise de service nous a demandé d’améliorer la QVT, nous avons organisé des groupes de pairs qui, localement, ont exprimé les éléments concrets de leur travail qui les motivent, et ceux qu’ils aimeraient voir améliorer. Sélectionner avec eux les thèmes les plus importants et les plus susceptibles d’évolution, et les aider à prés