Le Cercle d’éthique des affaires vient de publier le rapport d’un groupe de travail qui s’est penché sur la mise en place des systèmes de « whistleblowing Â» dans les entreprises françaises filiales de firmes anglo-saxonnes et les groupes français cotés à New York.

Ses dix recommandations rejoignent celles de la CFDT Cadres, notamment en définissant le système d’alerte éthique comme un outil de liberté d’expression à la disposition des salariés et non comme un outil de contrôle, dont la finalité est la prévention des risques.

Document fouillé, issu de nombreuses auditions et d’un travail collectif, il préconise une association des partenaires sociaux tant à la définition du système et à son fonctionnement.

Alors que de nombreuses entreprises mettent actuellement en place des systèmes d’alerte de façon non concertée, avec un « numéro vert Â» aux États-unis, ce rapport ouvre des perspectives d’action syndicale concrète. Il pourra être complété utilement par le rapport de Transparence-International (France) publié en octobre 2004 (à demander à : transparence@online.fr).