L’année 1994 a vu les prémisses de deux organisations régionales dont fait partie le Brésil : l’ALCA et le Mercosur, et les années suivantes le développement de certaines contradictions entre les deux.

Le Marché Commun du Sud, Mercado Común del Sur - Mercosur (en espagnol) ou Mercosul (en portugais), comprend l’Argentine, le Brésil, le Paraguay et l’Uruguay. Né du protocole d’Ouro Preto signé en décembre 1994, il se veut un processus d’intégration régionale.

L’ALCA - Area de libre comercio de las Américas (en espagnol), Area de livre comércio de las Américas (en portugais) - Free trade area of the Americas FTAA (en anglais) - Zone de libre-échange des Amériques ZLEA (en français) - est le plus souvent connu sous son sigle ibérique. Il trouve son origine dans le « sommet des Amériques » de 1994 à Miami les chefs d’Etat des 34 pays « démocratiques » du continent américain ont décidé de « créer des mécanismes capables de stimuler le développement et la prospérité de l’hémisphère au travers de la coopération mutuelle et de la liberté du commerce ». Des réunions en 1995 à Denver, en 1996 à Cartagena de Indias (Colombie), en 1997 à Belo Horizonte (Brésil) et en 1998 à Costa Rica ont conduit les ministres à se donner l’horizon de l’an 2005 au plus tard pour mener à bonne fin les négociations.

Il faut souligner que si le Mercosur commence à devenir une réalité, l'ALCA n'est encore qu'à l'état de projet.

L’ALCA, aire de libre-échange américaine, est dominé par les Etats-Unis, et le Brésil mène une certaine résistance pour que le Mercosur, le « marché commun » du sud de l’Amérique latine ne se dilue pas dans cette vaste zone commerciale mais au contraire se consolide. « Le Brésil