Le résultat est le choix ciblé d’idées « à cultiver » autour de trois piliers : la culture industrielle, la formation et les territoires[1]. Tout d’abord, l’industrie française souffre d’un déficit d’image. Le contact direct et individuel est essentiel pour déconstruire les idées reçues et la manière dont l’industrie est présentée. Notre première idée à cultiver est de développer davantage les visites d’usines, d’ouvrir au grand public les portes de nos entreprises et de renforcer les liens entre l’école et l’industrie. À l’image de ce que nous avons observé en Allemagne, la démonstration des métiers par des industriels au sein des écoles et le renforcement des échanges entre les industriels et les professeurs sont des moyens efficaces de faire connaître les métiers aux élèves. Il nous semble important que les classes se déplacent en entreprise et que les élèves aient la possibilité d’appliquer les notions apprises à un cas concret. Par ailleurs, la formation initiale et continue est un enjeu majeur pour permettre à l’industrie de disposer de collaborateurs capables de relever les défis sociaux et environnementaux du 21ème siècle. L’observation du système de formation duale, en alternance entre l’entreprise et l’école, notamment en Suisse, nous a confortés dans l’idée que ce type de formation permet de répondre aux besoins des entreprises avec des mises en situation professionnelle, et qu’il est nécessaire de le valoriser. Il est également important de reconnaître le temps passé par les employés-formateurs au sein de l’entreprise. Notre proposition à ce sujet est d’étudier la possibilité de comptabiliser ces heures dans le budget de formation de l’entreprise, voire d’accorder des avantages fiscaux en fonction du nombre d’heures effectuées.

 

La transformation numérique des procédés de production requiert une montée en compétences des salariés. En s’inspirant de la mise en