Le seul exploit que ce livre a à son actif est de pouvoir établir un mur d’airain entre économie et social, qui conduit à écrire « l'économie mondiale apparaît apaisée après les remous monétaires et financiers de l’année précédente. La menace de crise financière s’est éloignée », alors même que dans « Le Monde » du 11/10/96, l’administration du PNUD s’insurgeait contre « le mythe d’un monde en développement qui, grâce à globalisation de l’économie mondiale, irait de mieux en mieux sous la conduite d’une quinzaine de dragons. Dans plus d’une centaine de pays, le revenu par habitant est aujourd’hui plus bas qu’il n’était il y a quinze ans ».

* : Centre d’Etudes Prospectives et d’Informations Internationale.