Dans les statuts de l’UCC, seules les fédérations peuvent voter en congrès, les régions étant présentes avec droit de parole et de candidature, alors que le Bureau national est composé de membres issus des fédérations et des régions. Une motion a été présentée par les Unions régionales interprofessionnelles Aquitaine, Lorraine, Languedoc-Roussillon, Nord-Pas-de-Calais et Poitou-Charentes, et soutenue par la région Midi-Pyrénées, proposant une mise à l’étude de la situation, afin « de tenir compte des nouvelles réalités de l’implication interprofessionnelle des ingénieurs et cadres » et de proposer éventuellement des modifications statutaires dans un prochain congrès. La Fédération Chimie Énergie, tout en affirmant que l’apport de l’UCC est « irremplaçable » et qu’elle est consciente de « la place des URI pour la prise en charge des cadres et l’aide décentralisée aux militants et adhérents cadres d’entreprise », a combattu cette motion, « essentiellement pour un problème de méthode », car « si les URI à l’avenir votent, comme les fédérations, aux congrès de l’UCC, cela change la légitimité politique des membres du Bureau national de l’UCC car ce seront les seuls responsables nationaux dans la CFDT à avoir la double légitimité ». La FCE considère donc qu’il faut un débat « dans toute la CFDT, car l’enjeu est important pour elle ». La secrétaire générale de l’UCC, au nom du Bureau national, indiquait que les statuts étaient le fruit de l’histoire : la FFSIC était une fédération de syndicats de cadres, l’UCC l’a remplacé quand les cadres ont été intégrés aux fédérations. Depuis, les régions ont développé des activités cadres, la campagne des élections prud’homales l’illustre, et participent à la vie de l’UCC sous tous ses aspects sauf les votes au Congrès. « Si le Congrès confédéral repose sur les syndicats, tout le reste de la vie confédérale s