Cet ouvrage traite du temps de travail des cadres dans plusieurs pays européens (Pays-Bas, Allemagne, Grande-Bretagne, Espagne) et aux Etats-Unis. Il rassemble ainsi des observations intéressantes sur la façon dont les cadres perçoivent et gèrent leur temps de travail et sur les attitudes des directions d'entreprises. Les modes de relations sociales et le syndicalisme des cadres sont à cette occasion évoqués, mais trop rapidement. Cela demanderait à être, nuancé, précisé et approfondi bien davantage.

Citons Bernard Brunhes dans sa préface : «partout, les «cadres», qu'ils soient des managers ou qu'ils soient des experts, travaillent beaucoup, de plus en plus, et d'autant plus qu'ils sont élevés dans la hiérarchie ou dans les compétences techniques.

Le lecteur attentif de cette étude n'échappera pas aux conclusions qui s'imposent : pour tous ceux qui ne comptent pas leur temps de travail, l'application pure et simple d'un horaire hebdomadaire fixe une mission impossible et inutile. Mais des expériences comme celles de l'Allemagne ou des Pays-Bas montrent qu'il y a d'autres moyens pour maîtriser le temps». A voir de plus près.