Aux Etats-Unis (1997), les couples où les deux conjoints travaillent représentent 60 % des couples et fournissent 45 % de la main-d'œuvre. Pour s'assurer d'une main-d'œuvre manageriale stable, les employeurs doivent prêter attention aux besoins des couples bi-carrière, analyse Catalyst à la suite d'une enquête qu'elle a mené sur cette population. Pour 85 % des personnes qui ont répondu à l'enquête, l'avantage de travailler tous les deux est que le revenu du couple est plus élevé. 28 % ont cité d'autres avantages comme la réalisation personnelle ou l'égalité intellectuelle. Quant à la principale difficulté (citée par 56 % des personnes interrogées) c'est le manque de temps. Côté avantages 55 % considèrent que le travail du conjoint leur donne plus de liberté pour démissionner et prendre des risques. Ils n'étaient que 21 % dans ce cas en 1981.

Les deux tiers des personnes (69 % des hommes, 67 % des femmes) considèrent qu'ils continueraient de travailler même sans nécessité financière mais les deux tiers aussi considèrent qu'ils pourraient se débrouiller avec un seul revenu.

La majorité des hommes (56 %) pense que le travail de leur épouse a eu un impact positif sur leur carrière, les femmes sont plus nombreuses encore (65 %) à dire la même chose du travail de leur mari.

Les deux genres veulent de la flexibilité et des carrières personnalisées. C'est d'autant plus vrai que le niveau de poste est élevé.

A quelle carrière ces couples donnent-ils la priorité ? La plupart disent que les deux ont autant d'importance (58 % des hommes, 49 % des femmes) mais les hommes sont plus nombreux (33 %) que les femmes (6 %) à dire que leur carrière est considérée comme prioritaire.

La conciliation de la vie professionnelle et de la vie familiale dans l'étu