Pouvez-vous nous décrire votre parcours professionnel et l’hôpital que vous dirigez ?

Je suis sorti diplômé de l’Ecole des hautes études en santé publique (qui s’appelait à l’époque Ecole nationale de la santé publique) en 1994. J’ai d’abord travaillé au siège de l’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris (AP-HP) en occupant une fonction de financier. Je suis ensuite devenu directeur adjoint de l’hôpital Ambroise Paré à Boulogne puis directeur des ressources humaines de l’hôpital de Mâcon. Je travaille à Provins depuis 2007. C’est donc mon premier poste de chef d’établissement.

L’hôpital de Provins est un établissement de taille moyenne, typique des postes de début de carrière. Notre hôpital couvre un bassin de population de 100 000 habitants. Il a des caractéristiques assez différentes de la plupart des établissements d’Ile de France car il se situe dans une zone rurale et périphérique : 20 à 25% des patients viennent de l’Aube. Outre les personnes qui travaillent à Paris ou vivent du tourisme (Provins est une ville médiévale inscrite au Patrimoine mondial de l’Unesco), la population environnante compte beaucoup d’agriculteurs et de personnes âgées.

Dans notre hôpital, il y a en tout 450 lits et places, et nous disposons de l’ensemble des disciplines courantes de court séjour, ainsi qu’un plateau technique de qualité : gynécologie, obstétrique, pédiatrie, néonatologie, anesthésie-réanimation, gériatrie, chirurgie orthopédique et traumatologique, chirurgie viscérale et générale, urologie, gastro-entérologie, cardiologie, médecine interne, médecine polyvalente, accueil des urgences SMUR (service mobile d’urgence et de réanimation), imagerie médicale, bloc opératoire (6 salles), biologie et pharmacie. Pour les cas les plus lourds (neurochirurgie, AVC, cardiologie inter-ventionnelle ou chirurgie cardiaqu