La transition écologique est un cheminement vers des modes de production et de consommation respectueux de l’environnement. La notion s’articule avec celle de développement durable qui en est la perspective ainsi qu’avec un processus de création et de destruction d’emplois. Le dépassement du modèle économique actuel particulièrement dispendieux de la ressource est notamment facilité par Internet qui permet les transactions à une échelle et avec une rapidité inédite ainsi qu’un niveau de confiance renforcé par la proximité entre offreur et demandeur. L’économie collaborative s’appuie ainsi sur une logique dans laquelle la demande génère de nouvelles formes d’activités économiques. Des entreprises se créent pour assurer l’interface entre eux. Si celles-ci génèrent peu d’emplois directs, les incidences des changements de pratiques de consommation peuvent indirectement conduire à la création de nouveaux emplois. L’enjeu est de ne pas entraver ce secteur de l’économie collaborative tout en l’amenant à contribuer effectivement à la protection sociale.

Il faut encourager l’émergence de compétences et de qualifications utiles à la transition écologique et la réflexion prospective sur les métiers. Certains relèvent de l’artisanat ou de l’industrie à fort contenu technique. Ils connaissent parfois des difficultés de recrutement, tenant à une relative désaffection pour les filières professionnelles, techniques et scientifiques, voire à une relative rareté de l’offre de formation. D’autres, dans le domaine des déchets ou de l’entretien, sont trop souvent associés à des emplois de basse qualification et avec des conditions de travail pénibles. Pour valoriser les métiers qui contribuent à la transition écologique, un dialogue de fond doit être noué sur les moyens consacrés à cet objectif dans toutes les instances et les territoires où une vigilance sur les conditions d’emploi peut être exercée. Les instances du dialogue