Ces questions nous sont souvent posées... Essayons d’y répondre clairement et rapidement.

Q : On ne sait pas compter le temps de travail des cadres, qui travaillent, ne serait-ce qu’en pensant à leurs chantiers en cours, en dehors de leur lieu de travail.

R : Il ne faut certes pas confondre temps de présence et temps de travail, ceci étant valable pour les cadres et pour les autres. Certaines professions travaillent principalement sur un seul lieu, selon un horaire collectif ou individualisé mais parfaitement mesurable, par des systèmes de badgeage ou autres. D’autres exercent leur activité sur des lieux divers, chez les clients, les fournisseurs, etc.. Ce sont parfois ceux dont on mesure le plus systématiquement le temps, car celui-ci est facturé. Qu’y a-t-il de plus fluide et apparemment abstrait qu’une activité de conseil ou de service aux entreprises ? Ce sont ces professions qui facturent au temps passé ! Bien sûr le temps n’est pas seulement mesuré de façon brute, il est l’objet de conventions. Par exemple, une journée de consultant, c’est de fait deux heures de senior plus huit heures de junior et trois heures de secrétaire. On peut aussi dire qu’une journée facturée correspond à six heures de travail direct, le reste étant consacré aux tâches périphériques, ou bien qu’une journée facturée, c’est huit heures de travail mais alors on ne peut facturer que les trois quarts des journées travaillées. Ces conventions existent, elles sont acceptées par le client, il faut qu’elles soient équitables pour les salariés.

Quant au cadre qui pense à son boulot sous la douche... certes, mais il lui arrive aussi de penser au football au bureau !

Q : Notre convention collective nationale dit que les heures supplémentaires exceptionnelles sont comprises dans la rémunération, de ce fait elles ne