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La persistance du sous-emploi et du chômage massif n’érode pas l’importance de la qualité du travail et de son sens que la crise sanitaire et celle des retraites avaient remis en haut de l’agenda public. Parce qu’il est devenu serviciel, abstrait, qu’il s’inscrit davantage dans l’accomplissement de soi et que les conditions sont dures – intensification générale, extension de la charge cognitive, pénibilités insuffisamment reconnues –, la question du travail irrigue les pratiques managériales et militantes, au même titre que les politiques d’emploi, de gestion et de protection sociale.

 

1. Un service à l’adhérent

La revue Cadres contribue au débat public, donne des grilles de lecture et souligne des clivages sur les pratiques de management, la gouvernance des entreprises et des administrations, le rôle et l’expertise des salariés et agents publics cadres, les identités et les parcours, les conditions de travail, le syndicalisme et les relations professionnelles. Elle valorise l’expertise militante, les travaux en sociologie du travail et en sciences de gestion. Une pensée libre, à mi-chemin de l’expérience du terrain, des convictions militantes et de l’approche scientifique.

Depuis 80 ans, la revue (créée en 1946 par la Fédération française des syndicats d’ingénieurs et cadres) explore les conditions d’engagement sur le travail, la qualité des débats, la nature de la vocation, le niveau d’intervention sur l’activité, le bruit réglementaire, institutionnel ou psychologisant la tenant à distance. Les représentants des travailleurs l’ont compris, s’ils en ont les moyens, que l’écoute du travail donne de la puissance au dialogue social et les assoie dans leur mandat. Il en est de même pour les managers et les experts, à condition d’avoir de la marge et d’être reconnus. En ce sens, le souci de lire le travail est un axe de notre engagement quotidien. Cadres est donc un service pour faire adhérer.

2. Lire, c’est militer

La revue Cadres accompagne la pratique syndicale CFDT sur le travail. Elle interroge l’activité quotidienne, l’importance de faire vivre un droit d’expression et un management participatif. Chaque numéro est un temps de lecture et d’appropriation militante. Et lire, ça fait du bien car le lecteur neutralise son attention s’il veut saisir l’intérêt de l’action et le sens du contexte. C’est important car notre attention et nos émotions sont trop sollicitées, y compris au travail. La revue entend être crédible auprès des acteurs du monde du travail tout en aidant ses lecteurs à mieux comprendre ce qu’ils vivent et, s’ils le veulent, à mieux vivre ce qu’ils espèrent.

3. Soigner l’organisation

Il s’agit d’aider les travailleurs à travailler, c’est-à-dire à bien réaliser leur activité. Ce n’est pas seulement la qualité du livrable qui est en jeu, mais également celle de l’action, du chemin emprunté. Bien faire son travail, c’est le considérer, en tant que tâches, ficelles du métier, finalité, mais aussi en tant qu’expérience formatrice. Faire remonter des problèmes de qualité, ce n’est pas la même chose que favoriser l’appropriation par le travailleur de ce qu’il ou elle fait.

Le travers est de parler d’un travail extérieur à la personne professionnelle, de piloter l’activité par la norme rationnelle ou au contraire trop personnelle, de confondre autonomie et indépendance. Cette attention est importante car le risque de jauger la personnalité et non la personne en situation est permanent. Les organisations en demandent trop à l’individu : injonctions, mobilisation de ressources personnelles, polyvalence, contrôle et reporting permanent, pression financière... Or, se rabattre sur l’individuel, c’est se satisfaire d’un supposé leadership naturel, se limiter à une politique d’ambiance, de bien-être, ou encore manager en accusant ou en s’épanchant sur telle vulnérabilité. La situation de travail est collective. D’où l’importance de prendre soin de la personne, en tant que travailleur et de soigner l’organisation.

L’abonnement est inclus dans l’adhésion mais les adhérents doivent le confirmer en créant un compte.

 

Trimestriel, 96 pages
47-49, avenue Simon-Bolivar, 75950 Paris Cedex 19
Tél. : 01 56 41 55 00 - Nous contacter
Imprimée par L'Artésienne à Liévin (62)
ISNN : 0398-3145 - CPPAP : 0325 S 06420
 

Directeur de la publication
Laurent Dumanche - laurent.dumanche[a] cadres.cfdt.fr

Rédacteur en chef
Laurent Tertrais (55 16) - laurent.tertrais [a] cadres.cfdt.fr

Comité d’orientation
 
Maquette papier et illustrations de couverture
Olivier Marty, IP-3
 
Communication Alexandre Bonifaci, Yasmine Latch
Abonnement Caroline Aw - caroline.aw [a] cadres.cfdt.fr
Partenariats Jena Tran
 
Précédents directeurs de la publication Laurent Mahieu (2018), Jean-Claude Barboul (2016), Jean-Paul Bouchet (2009), François Fayol (2006), Anousheh Karvar (2001), Marie-Odile Paulet (1991), Daniel Croquette (1984), Pierre Vanlerenberghe (1975), Roger Faist (1969). Précédents rédacteurs en chef Caroline Werkoff (2009), Richard Robert (2002), Marie-Noëlle Auberger (1989), Joseph Le Dren (1976), Jacques Moreau (1969).
 
 
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