Dans sa présentation de cet ouvrage, Michel Dollé, rapporteur général, insistait sur le fait que si le SMIC à temps plein est supérieur au seuil de pauvreté (défini comme la moitié du revenu médian) le SMIC à temps partiel est bien souvent inférieur à ce seuil de pauvreté.

Pour les auteurs, le lien entre le montant du salaire minimum et l'emploi est complexe. Si la mesure de la productivité de la personne est « contestable » il paraît certain qu'il existe un mécanisme qui accélère l'emploi des travailleurs qualifiés et le recours accru à des équipements si le salaire minimum devient proche du salaire du travailleur qualifié.

Ils pensent que l'augmentation du SMIC a un effet faible sur l'inflation et l'emploi global mais entraîne une perte nette d'emplois non qualifiés, pas entièrement compensée par l'augmentation de l'emploi qualifié. En France, les réductions de charges ont arrêté la baisse de l'emploi non qualifié.

A lire pour en débattre.