BOT (bons du trésor) : l’instrument de financement de la dette publique. Ils génèrent de fort taux d’intérêt (15% l’an), l’impôt est retenu à la source, ils sont anonymes et exonérés de droits de succession. Ils ont transformé une partie de l’Italie en économie de rentiers.

Certains préconisent une transformation de ces bons à caractère obligatoires en titres d’entreprises privatisées, à caractère d’actions, qui présenteraient moins de sécurité pour le prêteur.

CASSA INTEGRAZIONE GUADAGNI : théoriquement caisse de financement du chômage technique, elle a évolué vers un système de compensation à travers lequel l’Etat verse aux employés sur une période plus ou moins longue, environ 80% de leur salaire brut. Les “cassintegrati” restent contractuellement salariés de l’entreprise mais leur temps de travail effectif est de zéro heure. Il y a la CIG ordinaire pour le chômage conjoncturel et la CIG extraordinaire en cas de crise de l’entreprise ou du secteur, voire de l’ensemble de l’économie. Ce système, amplement utilisé, permet de tourner la législation très restrictive sur les licenciements.

CONFINDUSTRIA : la principale organisation patronale italienne, réellement représentative, tant au niveau national que régional. Elle possède le quotidien économique Sol 24 ore, qui tire à 460 000 exemplaires. Son président actuel (élu en mars 1996) est Giorgio Fossa, un patron de PME de 42 ans, intronisé par FIAT.

DÉMOCRATIE CHRÉTIENNE : le parti qui a dominé l’Italie pendant le demi-siècle suivant la deuxième guerre mondiale. Décapité et déconsidéré par les révélations de l’opération Mani Pulite, il a éclaté en plusieurs groupes.

DISSOCUPATI : chômeurs relevant du régime de base de l’assurance chôm