Il faut revoir la place assignée à l'homme dans la logique économique. « Alors que des outils sont en train d'être développés pour évaluer la détérioration du capital écologique, l'absence d'attention porté à l'amoindrissement du capital humain vivant actuellement et l'absence de vision quant aux besoins d'investissement dans le capital humain à naître apparaissent comme une grave lacune » (p. 194).

Lacune que Louise Lassonde entend combler avec cet ouvrage qui analyse en détail le programme d'action adopté par la communauté internationale lors de la conférence du Caire en 1994.

La démographie n'est pas une science neutre, il convient de noter les présupposés idéologiques, le poids des influences culturelles et religieuses, les déterminants économiques si l'on veut pouvoir appréhender sereinement la croissance démographique resituée dans la mutation actuelle des sociétés. Et ce livre y parvient parfaitement.