L’arbitraire des patrons qui se croient de droit divin, ça existe, des DRH qui mettent en pratique l’ouverture à la dimension humaine de l’entreprise, aussi. De Dunlop à Tefal, des conseillers prud’homaux de base aux grandes figures du droit, un voyage sans langue de bois mais pas sans acidité !

Si le code du travail est devenu un « mille feuilles », ses principes les plus élémentaires peuvent être bafoués, surtout dans les PME et « le coût social de la délinquance patronale » reste sous-évalué.

Chacun doit lire cet excellent ouvrage.

Le CJD a sorti deux ouvrages très différents sur la forme et assez proches sur le fond.

Sous-titré « l’incroyable parcours d’une entreprise qui a osé se remettre en question et comment elle a réussi », l'ouvrage appelé « Ressources illimitées » se présente sous forme de roman. L’idée était excellente : en 2030, un historien d’entreprise se penche sur le passé de « Ressources illimitées » et plus précisément sur la période 1990-2015. Différentes pièces d’archives, annotées par lui, figurent au dossier : relevés de conversation, discours, extraits de presse et même un livre. On peut donc faire une double lecture : les pièces elles-mêmes, et les commentaires de l’historien. (Dans sa présentation à la presse, un des coauteurs proposait un troisième niveau de commentaire à écrire d’une troisième couleur par le lecteur lui-même). Il y a des idées, souvent du style... mais on s’ennuie. Pourquoi cette déception à la lecture ? Je ne donne ici qu’une impression personnelle mais le côté mystico-architectural de toute la première partie est singulièrement pesant : le président de l’entreprise « Croyance limitée » communique avec son père et son grand-père décédés qui lui apparaissent sous forme de bougies dans la cathédrale de Vezelay, il emmène en