Les indicateurs pour l’Autriche reflètent un taux d’emploi par habitant et en équivalents temps plein qui sont supérieurs à la moyenne européenne. […] En ce qui concerne le taux de chômage des personnes âgées de 15 à 64 ans, c’est l’Autriche qui, en 2012, a enregistré le taux le plus faible de l’Union européenne (UE). […] Et le chômage des jeunes est beaucoup plus faible en Autriche que dans un grand nombre d’autres États européens, ce qui s’explique par la garantie de formation pour les jeunes qui ne trouvent pas de place en apprentissage, mais aussi par l’articulation en différentes filières du système de formation initiale mis en place dans le second cycle de l’enseignement secondaire. Ce système se subdivise en établissements d’enseignement général et en établissements d’enseignement professionnel et, parmi les établissements d’enseignement professionnel, en filières d’enseignement à plein-temps, incluant des stages, et en filières d’apprentissage, davantage orientées vers la formation en entreprise. Étant donné que pour les jeunes qui optent pour un établissement d’enseignement professionnel, la formation professionnelle a déjà eu lieu pendant leur scolarité, à leur sortie de l’école, ces jeunes sont assez « compétitifs » sur le marché du travail, puisqu’ils n’ont généralement pas besoin d’une période d’adaptation […].

Les dépenses consacrées aux mesures de la politique active de l’emploi visent à améliorer le fonctionnement du marché du travail ainsi qu’à prévenir ou à endiguer le chômage. Cette politique recouvre notamment les offres de qualification, les dispositifs d’aide et les mesures de soutien à l’emploi. Durant les années de crise, l’Autriche a pris une série de dispositions discrétionnaires dans le domaine de la politique du marché de l’emploi. Cela l’a amenée à gonfler fortement les dépenses destinées à la politique active du marché de l’emploi