L'élaboration dans le cadre de l'ONU d'une politique d'éducation à l'environnement a pris son départ au début des années soixante-dix puis en 1992 le sommet de la Terre à Rio, réaffirme l'importance critique de l'éducation pour le développement durable et propose un ensemble d'actions :

  • Création au niveau national d'organismes ou de tables rondes de consultation et de coordination sur l'éducation écologique ;
  • Renforcement ou établissement de centres d'excellence nationaux ou régionaux spécialisés dans la recherche et l'éducation interdisciplinaires relatives aux sciences de l'environnement et du développement ;
  • Etablissement de programmes de formation préalablement à l'emploi à l'intention de tous les enseignants, administrateurs et planificateurs de l'éducation portant sur la nature et les méthodes d'éducation en matière d'environnement et de développement ;
  • Aide de la part des autorités compétentes pour chaque école afin de mettre au point des plans de travail portant sur l'activité écologique, avec la participation des étudiants et du corps enseignant ;
  • Appui des activités et réseaux de l'enseignement supérieur et du secteur tertiaire pour l'éducation en matière d'environnement et de développement.

La diversité des attentes et la professionnalisation

L’écart est grand entre les principes ambitieux posés et les réalisations effectives mais la pression pour un développement des formations s’accentue.

Citons la pression des préoccupations relatives à l'environnement ; la pression de l'opinion publique et des consommateurs, sur l'emploi et les conditions de travail (De l’éthique sur l’étiquette, commerce équitable), l’environnement (Total) ; le poids stratégique et la fragilité de la marque et de l’image de l’entre