Quel est votre parcours professionnel ?

Thomas Zuber. J’ai été consultant en organisation et en systèmes d’information pendant une dizaine d’années dans différents cabinets de conseil et SSII.

J’ai effectué des missions de conseil chez France Telecom et chez Sin et Stes par exemple. Je recueillais et j’analysais les besoins des métiers des ressources humaines. Puis dans un deuxième temps avec mes équipes, nous mettions en place des Systèmes d’Information dans le domaine de la paie, de la formation ou du recrutement. J’avais beaucoup de déplacements et j’ai toujours profité d’une grande diversité dans les missions. Et quand on est jeune, c’est plutôt agréable.

Mais j’ai aussi trouvé que mon travail manquait de sens. J’ai heureusement toujours réussi à dégager du temps pour faire de la politique, du théâtre et ensuite écrire notre premier livre. J’ai vraiment l’impression d’être une exception car je n’ai jamais travaillé très tard ou en vacances.

Alexandre des Isnards. J’ai travaillé en tant que consultant Internet en Web Agency pour la création de sites web de clients de grande taille et en agences media pour des stratégies de publicité digitale pendant une dizaine d’années. Je suis aujourd’hui toujours en contact avec ce monde mais en tant que consultant, à mon compte.

Vous avez donc travaillé tous les deux comme consultants dans le domaine des nouvelles technologies, un milieu où la moyenne d’âge est assez basse et où la culture de l’urgence est omniprésente…

Alexandre des Isnards. Oui. Le corollaire de cette culture de l’urgence, c’est que les entreprises n’ont pas de projet pour garder les jeunes cadres.

Les entreprises qui évoluent dans le monde des nouvelles technologies sont organisées comme des « viviers