Avec 72 % d’embauches à la sortie et plus de 90 % à 6 mois, le Cesi a pu mesurer l’intérêt de l’apprentissage dans l’insertion professionnelle de ses diplômés. La proportion de CDI est de l’ordre de 80 % des contrats signés, et le salaire à la sortie est supérieur au salaire moyen des ingénieurs débutants.

La valeur ajoutée de l’apprentissage

Les apprentis ont une vraie expérience professionnelle, très différente du passage éclair en entreprise des stagiaires. De plus en plus d’écoles ont compris l’importance du contact avec le milieu professionnel et augmentent la durée des stages, mais un stagiaire se voit confier une mission unique qu’il effectue sans participer à la vie de l’entreprise. Il est du début à la fin de sa mission sur le même niveau de responsabilité et de travail. Un apprenti est en quelque sorte un salarié à temps partiel. Sa fonction recouvre de nombreuses tâches et missions et il peut avoir une vraie progression dans son niveau de responsabilité. Si son travail ne donne pas satisfaction, il en mesure les conséquences, alors que le stagiaire rend son travail et laisse l’entreprise se débrouiller avec les résultats.

L’apprenti est directement opérationnel. A l’issue de sa formation il possède une connaissance de l’entreprise, de son organisation, de sa culture, de ses techniques. S’il ne reste pas dans son entreprise, il sait déjà ce qu’est le monde du travail. Il sait qu’il ne suffit pas que la solution technique soit bonne pour qu’elle passe sans résistance au changement et sans souci de rentabilité ; il a compris que l’homme est au cœur de l’entreprise.

Du point de vue du recruteur, enfin, il est beaucoup plus facile d’embaucher quelqu’un dont on a mesuré pendant trois ans les aptitudes et la motivation. On peut lui attribuer une fonction où il donnera