Institution financière spécialisée dans le financement des collectivités locales, leader sur ce marché, le Crédit local de France (que l’on confond souvent avec le Crédit foncier de France, ou le Crédit national) est sorti du groupe Caisse des dépôts lors de sa privatisation de juin 1993. Si l’Etat demeure au capital pour 8 % et la Caisse des dépôts pour 12 %, l’actionnariat du Crédit local de France est essentiellement privé.

Une prospère entreprise peuplée de cadres

L’activité unique du Crédit local de France consiste donc à financer les investissements des collectivités locales, le CLF prêtant aux communes les sommes qu’il a lui même emprunté sur le marché obligataire domestique et étranger (le CLF est le deuxième émetteur sur le marché français, après l’Etat). N’étant pas une banque de dépôt, le Crédit local de France fonctionne avec une petite structure : 420 personnes au siège à Paris (opérations financières, analyse et études, production bancaire, comptabilité, ressources humaines, juridique et fiscal...) et 407 dans les directions régionales (une implantation dans chaque préfecture de région) dont les métiers relèvent essentiellement de l’activité commerciale. En dehors de la taille relativement réduite de sa structure, le CLF se caractérise par une population à majorité de cadres (65,2 %) et par une pyramide des âges très jeune : 50 % de la population du CLF a moins de 35 ans.

Le CLF affiche des résultats financiers en constante augmentation depuis 1990 (le résultat 95 ressort à 1 480 MF) et bénéficie de la meilleure cotation des agences de rating (AAA/ Aaa) du fait de l’importance de ses fonds propres et de son ratio de solvabilité proche de 20 %. Si l’activité essentielle du CLF se fait e