On compare souvent les sociétés neuves, c’est-à-dire des sociétés du Nouveau-Monde issues de l’immigration européenne, avec leur métropole respective. Ici apparaît l’intérêt de comparaisons plus larges : sur l’Amérique latine, et sur quelques sociétés européennes. Les mythes fondateurs nationaux sont étudiés en comparaison entre le Québec et l’Argentine d’une part, et la Belgique d’autre part. On peut voir ainsi différents aspects de l’expérience nationale de plusieurs sociétés d’Europe et d’Amérique. D’autres études nous font observer la relation étroite qui se noue entre la littérature et l’identité culturelle et politique nouvelle. Dans une troisième partie, « le Québec en perspectives », on analyse les rapports du Québec avec ses deux anciennes puissances colonisatrices, la France et l’Angleterre. Le Québec est également comparé à différentes sociétés : l’Irlande, l’Amérique latine, la Pologne et la Catalogne. Enfin, l’expérience canadienne donne lieu à deux études sur l’évolution de la citoyenneté dans cette ex-colonie britannique, depuis la Deuxième Guerre mondiale, et à une analyse des transformations de l’idée de Nation depuis les 18e et 19e siècles.

Attention ! Ceux qui ne parlent pas anglais n’auront pas accès à toutes les études, puisque trois d’entre elles ne sont pas traduites. Dans la 2e partie : The Interplay of History, Fiction, and Language in the Development of Colonial Literature in the Americas : Quebec and Latin America ; dans la 3e partie : Contested Terrain : Commemorative Celebrations and National Identity in Ireland and Quebec ; et dans la 4e partie : Evolution of the concept of citizenship (1945-1955 : an English Canadian perspective).