2001 a vu la signature de plusieurs accords sociaux, tant au niveau national que sectoriel. Ces avancées sont en parties dues à la nécessité de respecter les engagements de la Roumanie en vue de l’adhésion à l’Union européenne et à l’Otan puissent être tenus. Les réformes nécessaires impliquent d’importantes dépenses, et du point de vue du gouvernement comme des acteurs sociaux, il était essentiel d’assurer la paix sociale.

Toutefois, les engagements n’ont pas été tenus, ce qui nous a conduits à dénoncer l’accord social dans le secteur de la recherche. Sans effet : ni au niveau local, ni au niveau gouvernemental, aucune étude n’a été lancée pour remédier aux dysfonctionnements que nous dénoncions. La seule institution à s’être intéressée à la situation difficile de la recherche scientifique en Roumanie a été la Présidence, en la personne de Ion Iliescu.

La situation extrêmement difficile dans laquelle se trouve la majorité des salariés de Roumanie doit pourtant être pris en compte ; c’est pourquoi nous avons pris l’initiative d’une une manifestation, qui a rassemblé autour d’un millier de syndicalistes plus de 10 000 participants, pour la plupart des fonctionnaires et des enseignants – la recherche privée est encore peu développée chez nous.À la suite des discussions engagées avec le Parlement à la fin de la manifestation, trois partis, le PNL, le PD et le PRM ont conclu que la situation de la recherche scientifique était particulièrement grave et une motion concernant la politique du gouvernement en matière de recherche scientifique a été déposée.Dans le cadre des commissions de dialogue social, la loi HG 314 / 2001 prévoit clairement l’obligation de la discussion de l’ensemble des actes normatifs élaborés par les autorités publiques et administratives. Cependant, en 2001, un seul des 24 actes normatifs relatifs à notre domain