Le président du CJD, Laurent Degroote, a signé le 16 septembre 1998 avec la ministre de l’emploi et de la solidarité Martine Aubry un accord cadre portant sur « l’animation régionale et l’accompagnement d’entreprises dans une démarche d’organisation du travail, de réduction du temps de travail et de création d’emplois ». Quatre cents - peut-être plus - entreprises sont volontaires pour s’engager dans une démarche négociée portant sur trois thèmes liés ; la réduction du temps de travail - à laquelle le CJD n’était pourtant pas favorable -, l’organisation du travail et la création d’emplois. Sans avoir vocation à réaliser l’ensemble de la prestation d’appui-conseil dans chaque entreprise, des délégués régionaux embauchés par le CJD « développeront des actions d’analyse préalable de la demande et de suivi des démarches d’appui-conseil » auprès des entreprises volontaires. Précisément : communication sur la démarche, aide à l’ingénierie sur les dossiers de réduction du temps de travail, suivi des actions, capitalisation et valorisation des expériences menées à partir d’une diffusion auprès des comités de pilotage - national et régionaux - et du réseau CJD, analyse des éléments nécessaires à la réussite de la mise en œuvre et avertissement sur les difficultés rencontrées. Car - c’est à la fois original et heureux - l’expérimentation sera suivie d’évaluation : un comité de pilotage au niveau national, où le ministère sera représenté par Rose-Marie Van Lerberghe, veillera à l’avancement des travaux et à la « capitalisation » des actions menées ainsi que des comités régionaux associant les directions régionales du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle, les représentants du CJD et « d’autres acteurs locaux concernés par la démarche ». Un bilan sera remis à la