Dans le chapitre "Réduction du temps et de la charge de travail", le paragraphe 1.5 "Prise de conscience individuelle et action collective" faisait suite à un rappel historique et à deux points intitulés "un nouveau contexte législatif" et "mesure du temps et de la charge de travail".

Il disait : "La charge de travail s'impose comme une caractéristique majeure des conditions de travail des cadres. Elle dépend de multiples facteurs et son appréciation ne peut être qu'un acte personnel.

Mais le rapport entre le temps et la charge de travail se détermine et s'analyse au sein du collectif de travail. Chacun peut éventuellement négocier des ajustements, mais un compromis plus global ne peut être que collectif.

Le temps de travail des cadres, celui directement lié à leur mission, doit rester proportionnel à celui des autres catégories de salariés".

La région Rhône-Alpes, proposait de remplacer le troisième alinéa par la version suivante : "Le temps de travail des cadres, celui directement lié à leur mission, doit diminuer au moins dans la même proportion que celui des autres catégories de salariés et tendre à terme vers la durée légale ou conventionnelle".

Louis Andréys, militant actif, qui représente la Commission Interprofessionnelle Cadres du Rhône depuis 1990 au bureau national de l'UCC défendait cette nouvelle écriture.

"Notre amendement sur la réduction du temps de travail des cadres veut déclarer et entériner d'une façon claire que les 35 heures doivent s'appliquer aux cadres comme aux autres salariés...

L'histoire de la réduction du temps de travail, le rapport d'orientation de ce 11e congrès le rappelle bien, est un mouvement continu qui débute en 1841 avec la première loi limitant à 8 heures par jour le travail des e