Depuis plusieurs décennies, la réalité de la formation professionnelle était celle du stage, c’est-à-dire la formation en présence dans un lieu de formation aménagé avec des apprenants et des formateurs. Il a fallu une évolution en profondeur des technologies dédiées à l’éducation, une succession de réformes législatives et, récemment, la formidable croissance du télétravail pour que cela se transforme véritablement. Ces grandes évolutions permettent de réaliser, avec les moyens facilement à notre disposition désormais, cette idée d’adapter plus facilement le parcours de formation aux prérequis de l’apprenant dans des lieux de formation virtuels ou des tiers-lieux. La mise en œuvre de parcours qui mélangent des formations à distance, de l’outil pédagogiques à disposition, comme des regroupements périodiques des personnes ne sont plus désormais réservés aux seules formations d’experts ou de haut niveau mais peuvent être mis à la portée de la plupart des personnes. La mutation, en particulier dans les représentations, a été très rapide, que ce soit pour ce qui se passe en entreprise ou dans les formations externes. S’il est commun aujourd’hui de parler d’action de formation qui est organisée aussi bien à distance qu’en présence du formateur sous la forme d’un parcours pédagogique permettant d’atteindre un objectif professionnel, la réalité de l’organisation sans coutures d’un parcours pédagogique qui n’est plus un stage est loin d’être simple. C’est un travail de spécialistes, d’autant plus exigeant en multimodalités que des outils différents vont être mobilisés pour atteindre les objectifs.

 

La distance permet la personnalisation

La loi de mars 2014 renforcée en 2018 a facilité les formations ouvertes ou à distance. Il est désormais établi que celles-ci constituent une modalité de se former parmi d’autres. Mais ce type de formation doit respecter quelques conditions à ne pas oublier. La mise en œuvre d’un parcours en tout o