Un contexte économique tendu implique pour les grandes entreprises une constante recherche de gains de profitabilité et de nouveaux relais de croissance. Elles sont dans une obligation de se transformer, de revoir leur stratégie métier, d’adapter leur organisation et leur infrastructure pour résister aux conditions du marché qui se renouvellent rapidement. Pour les grands acteurs du service et du conseil qui les accompagnent, le contexte est source d’opportunités et d’activité. Tous leurs clients importants sont ainsi prêts à envisager des programmes de transformation pour diminuer et contrôler leurs coûts de fonctionnement. Tous envisagent ou acceptent de se séparer de domaines métiers jugés « non-critiques ». Et l’externalisation devient une alternative de plus en plus facilement présentable. Ceux qui franchissent le pas se tournent vers les sociétés comme Accenture pour les accompagner et en partager les risques. Ces programmes de transformation offrent aux acteurs du service et du conseil une perspective de pérenniser leurs revenus pour de nombreuses années. Ils sont prêts à investir lourdement pour construire des offres basées sur le rachat de certains métiers « non-critiques » pour les clients, au détriment d’une politique salariale plus favorable et « critique » pour les salariés. Prêts également à intégrer le rachat des salariés dans leur offre afin de faciliter la prise de décision. Le transfert de compétences, dans un premier temps, du client vers le prestataire de services permet alors de masquer l’externalisation de ces services en offshore. Celui-ci se réalise dans un second temps au sein du prestataire de service et de conseil.

Accenture, qui s’inscrit dans cette stratégie au niveau mondial, réalise en France des investissements conséquents dans tous les secteurs d’activités tels que la finance ou les télécommunications pour déployer localement ce