La journée d'aujourd'hui est une première pour l'UCC-CFDT et l'UFFA-CFDT, pour la CFDT. Réunir plus de cent vingt hauts fonctionnaires, un samedi à Paris, dans les locaux de la CFDT, n'était pas gagné d'avance. C'est maintenant fait ! Et certains m'ont dit qu'il faudra recommencer. J'y reviendrais.

« Quelle haute fonction publique pour un Etat efficace ? » , c'était notre accroche, notre invitation. Derrière cette question ambitieuse et réductrice à la fois, nos travaux, plus modestement, ont essayé de dire les enjeux, les réalisations et les difficultés de la modernisation de l'administration, le rôle que des cadres supérieurs de la fonction publique pouvaient y tenir, souhaitaient y tenir.

Mais comme cela a été rappelé, une autre question était présente en filigrane :

  • Les hauts fonctionnaires ont-ils une responsabilité, individuelle et collective, dans le retard de modernisation des administrations ?

Poser la question c'est déjà répondre, pour partie, positivement. Mais, pour nous, engagés syndicalement au sein de la CFDT, c'est un appel à retourner cette question et à se dire :

  • Quel rôle devons-nous jouer, individuellement et collectivement, dans cette modernisation nécessaire des administrations ?
  • Quel rôle pouvons-nous prendre au sein de la CFDT pour être, avec les autres adhérents de la CFDT, acteurs de cette modernisation ?

Notre journée a esquissé des réponses, des propositions...

Le Comité interministériel pour la réforme de l'Etat du 12 octobre dernier vient d'annoncer des mesures qui laissent présager une relance vigoureuse. Pour certaines d'entre elles, ces mesures reprennent des propositions des rapports récents du Plan « Cieutat-Tenzer » e