Il y a longtemps que cette demande est exprimée par les uns et par les autres dans des bords différents. Mais ce qui est nouveau, c’est le consensus sur le fait que sans ce rapprochement notre pays se handicape et se prive des compétences indispensables à son équilibre économique et social, et donc à la qualité de son avenir.

Coopération

Cela pointe déjà une idée forte : c’est par la coopération entre employeurs et enseignement supérieur, et non par des actions indépendantes et autonomes de chacun, que se trouvent les solutions. Derrière le constat perce l’exigence.

Le groupe Veolia Environnement fait partie de ces employeurs qui, depuis plus de 15 ans en ce qui le concerne, coopèrent avec le monde universitaire pour la formation de leurs cadres. Il est actuellement partenaire de trois universités d’Ile-de-France et de deux grandes écoles. Il s’agit bien en l’occurrence de partenariat et non d’une simple relation contractuelle qui se limiterait à fixer ensemble un nombre de participants pour des diplômes définis.

L’ambition est plus forte : dans le respect absolu des responsabilités de chacun – et en particulier celle de l’université de délivrer ses diplômes en toute autonomie – il s’agit de conjuguer les forces, les talents et les ressources propres à chacun pour construire ensemble les réponses répondant aux exigences de chacun. L’impératif du groupe est de qualifier, par des formations d’un haut niveau académique et professionnel, ses cadres et ses futurs cadres aux exigences de son métier singulier de gestion déléguée de services urbains. Les salariés cadres ou futurs cadres du groupe ont besoin de développer leur employabilité dans leurs métiers (d’exploitation particulièrement) et de voir les qualifications acquises validées par des diplômes ayant une valeur reconnue