La CES se félicite de la proposition de la Commission visant à faire de 2006 l’année européenne de la mobilité des travailleurs. La libre circulation des personnes et des travailleurs, telle qu’elle est inscrite dans le Traité, constitue une priorité pour la CES, notamment en raison du fait qu’à la différence des trois autres libertés de circulation, celle-ci n’a pas encore été entièrement instaurée.

Les conclusions auxquelles est parvenue la Task Force sur la mobilité et les compétences et le Plan d’action de 2002 qui en découle ont identifié les obstacles à la mobilité et présenté 25 démarches spécifiques à adopter pour les supprimer. Le rapport de la Commission relatif à la mise en œuvre de ce Plan d’action (février 2004) montre que même si certains obstacles à la mobilité ont été éliminés ou sont sur le point de l’être, la plupart d’entre eux subsistent bel et bien. À cet égard, la CES considère que la seule façon d’aller de l’avant n’est pas la définition d’un nouveau Plan d’action, mais la mise en œuvre des décisions prises en vue de répondre aux trois défis formulés par la Commission : étendre la mobilité professionnelle et le développement des compétences, faciliter la mobilité géographique, améliorer l’information et la transparence concernant les possibilités d’emploi.

Par ailleurs, après l’élargissement de l’Union européenne et l’application de mesures transitoires concernant la libre circulation des travailleurs venant des nouveaux États membres, ce point constitue une question centrale dans le contexte de l’Année de la mobilité des travailleurs, notamment pour ce qui est de la mise en œuvre des mécanismes de supervision associant pleinement les partenaires sociaux.

Le CES tient également à souligner le fait que le réseau EURES, dont l’objectif premier est de garantir la libre circulation des travailleurs, et dans lequel les orga