Tous secteurs confondus, les cadres représentent aujourd’hui une population en constante augmentation et féminisation. Il y a près de 4,7 millions de cadres et professions intellectuelles supérieures. Ils étaient 2,5 millions en 1990. Les cadres représentent 18 % de la population en emploi. Près de 40 % des cadres sont des femmes. 11 % ont moins de trente ans, 45 % ont plus de quarante-cinq ans. Pour atteindre nos objectifs de développement, la CFDT toute entière ne peut négliger cette catégorie en expansion.

Si nous voulons amplifier notre représentativité, être force de proposition et de négociation, impossible de faire l’impasse sur les salariés exerçant des fonctions d’expertises professionnelles ou de management. Notre représentativité, notre rapport de force l’exigent : il nous faut prendre le salariat dans sa diversité et renforcer notre présence chez les cadres et notamment là où la CFDT est peu ou pas représentée. La CFDT est aujourd’hui la première organisation chez les cadres. Nous devons redoubler d’effort pour le rester. Toute baisse de la représentativité CFDT dans cette catégorie influe sur la représentativité de toute la CFDT. Aussi, comme nous l’avons validé au 48èmecongrès confédéral de Marseille (2014), « en s’appuyant sur l’Union confédérale des Cadres, la CFDT poursuivra son action pour renforcer sa proximité avec les cadres ».

Une CFDT proche des cadres

Notre objectif prioritaire est d’accueillir à la CFDT les cadres quels que soient leur âge, leurs parcours, leur ancienneté dans la fonction, des salariés passés cadre, des nouveaux embauchés. Accueillir et rejoindre tous les salariés est affaire de proximité géographique, territoriale mais aussi question de mieux connaître les nouvelles formes de travail où sont présents de plus en plus de cadre