Les services aux familles se sont beaucoup développés depuis une dizaine d’années du fait des besoins croissants des familles et des mesures d’aide publiques visant à y répondre.

Une question sensible pour les femmes cadres

Cette question est sensible pour les femmes cadres, si l’on en juge par les réactions à la remise en cause de l’AGED (allocation pour la garde d’enfant à domicile) en 1997. Celles-ci ont en effet souvent recours à ces emplois pour concilier vie professionnelle et vie familiale, compte tenu de leur durée de travail et de leurs responsabilités familiales, dont la charge repose actuellement principalement sur elles. L’aide des collectivités publiques n’est pas toujours adaptée aux besoins et elle n’est développée que par quelques comités d’entreprise. Cette aide multiforme conduit à des créations d’emploi importantes et permet l’accès à un statut pour les salariés employés à domicile (pour l’essentiel des femmes), mais ceux-ci continuent de connaître des conditions d’emploi difficiles.

Face à cette situation peu satisfaisante (notamment pour les femmes), des réformes de fond sont proposées dans différents rapports publics, avec une forte incidence sur la situation des femmes cadres en perspective.

Un groupe de travail pour recueillir les attentes

Pour faire entendre la voix des personnes concernées dans le débat public, l’UCC-CFDT a réuni un groupe de travail avec des responsables et adhérent(e)s cadres de la CFDT ayant une expérience personnelle et souvent professionnelle du domaine traité, et plusieurs experts reconnus dans le domaine (Brigitte Croff, conseil sur les services aux personnes âgées, et Anne-Marie Grozelier, de LASAIRE) ; il a associé aux travaux les fédérations concernées par les emplois d