« Mon temps de travail est plus long, mais masqué car la qualité est plus grande que si j’étais au bureau ; deux heures en plus, c’est une partie du temps gagné sur les transports et je ne perds pas de temps en pauses avec les collègues » témoigne ce télétravailleur, consultant Informatique, satisfait du télétravail.

« Plus de temps de travail/plus de qualité de vie » est le paradoxe mis en valeur par une enquête de l’OBERGO1, réalisée avec le soutien de la CFDT Cadres, qui avait pour but de demander à des télétravailleuses et des télétravailleurs d’évaluer les évolutions de leurs conditions de vie et de travail.

L’échantillon des télétravailleuses et de télétravailleurs salariés qui ont accepté de participer à l’enquête est très varié (genre, âge, situation de famille, localisation…) mais essentiellement composé de cadres, presque tous volontaires à 100% pour télétravailler. Leurs réponses montrent qu’ils sont en grande majorité très favorables au télétravail, tout en ne ménageant pas leurs critiques sur certains aspects. Evidemment cela ne veut pas dire qu’il n’existe pas de télétravailleuses et de télétravailleurs non volontaires et non satisfaits, mais la possibilité de réversibilité, c’est à dire de revenir à une situation traditionnelle de travail dans l’entreprise, en limite le nombre.

L’intérêt principal d’analyser les réponses de cet échantillon réside dans le fait que les difficultés, les contraintes et les conseils mis en valeur par les enquêtés doivent d’autant plus être pris en compte qu’ils ne sont pas le fruit d’un « anti-télétravail primaire ». C’est pourquoi ils nous ont permis de formuler, en conclusion, quelques conditions de réussite du télétravail, tant pour les salariés que pour les entreprises.

Principaux impacts posit