Nécessités économiques, sociales, civiques, humanitaires ou besoin de faire une pause : les salariés aspirent à une gestion plus souple du temps de travail afin d’accomplir leurs engagements extra-professionnels, de se former, de réaliser leurs projets. Aussi, pour prendre en compte la diversité de ces pôles d’intérêts, le législateur a composé une véritable mosaïque de mesures accordant aux salariés le droit de s’absenter quelques heures, quelques jours voire quelques mois, puis de revenir dans l’entreprise.

Ce numéro spécial de Liaisons sociales revient en détail sur différents points délicats. Les congés familiaux, où les nouveautés sont nombreuses, font l’objet d’un traitement approfondi (congé parental, congé de paternité, de présence parentale, pour enfant malade, ou pour aller adopter un enfant à l’étranger)… Viennent ensuite les congés pour événements familiaux, puis les congés pour raisons personnelles ou professionnelles (congé sabbatique, congé sans solde, congé pour création d’entreprise, congé d’enseignement et de recherche ou examen) ; les congés et absences pour activités sociales (congé de formation économique, sociale et syndicale, de représentation d’une association ou une mutuelle) ; les congés et absences pour actions de solidarité (absences des sapeurs pompiers, solidarité internationale, congé pour aider les victimes de catastrophes naturelles), les congés et absences des candidats et élus locaux et parlementaires (réformés par la loi de février 2002 relative à la démocratie de proximité), et enfin les congés et absences pour activités judiciaires (conseiller du salarié ou conseiller prud’hommes, témoin ou juré d’assises).

Un point spécial est consacré au compte épargne-temps qui a pour objet de permettre au salarié qui le désire d’accumuler des droits à congé rémunéré.