Le livre est sorti en février 1999, il a donc vieilli par bien des aspects (p. 165, Pierre Larrouturou réclame le financement de la RTT par l'UNEDIC...).

Cependant, certaines analyses restent pertinentes, qu'on soit d'accord avec elles ou pas.

Toujours partisan de la formule de la semaine de quatre jours, Pierre Larrouturou affirme que « le seul moyen de réduire vraiment le temps de travail pour l'ensemble des professions est de réduire le nombre de journées travaillées » (p. 84).

Il préconise les quatre jours de huit heures mais accepte les modulations saisonnières. Il ne nie pas les problèmes d'organisation du travail.

A la question sur la réticence du MEDEF à la baisse du temps de travail des cadres, il répond : « Les membres du MEDEF sont la preuve vivante qu'un cadre, un cadre supérieur ou un patron, peut passer à quatre jours. Les responsables du MEDEF alternent des journées passées dans leurs entreprises et des journées passées à Paris, au siège du MEDEF ou dans des réunions paritaires... Or, que je sache, leurs entreprises n'en sont pas mortes » (p. 70).

On ne saurait mieux dire !