Les auteurs remettent en question la gestion essentiellement interne de la mobilité des salariés dans les groupes et proposent de mettre en place une régulation des mobilités internes et externes.

S'appuyant sur un corpus théorique issu d'une équipe de macro économistes allemands et conceptualisé sous le terme de «marchés transitionnels du travail», Helen Burzlaff et Jean-Pierre Le Padellec proposent une démarche inspirée de leur pratique de la GRH dans un grand groupe : diagnostic sur les compétences et mobilités des salariés ; formalisation des stratégies de l'entreprise ; mise en relation des éléments précédents pour identifier les besoins de régulation en matière de mobilité ; programme d'action comprenant plusieurs volets, dont la gestion des compétences, l'accompagnement des salariés et la valorisation de la mobilité.

Cette nouvelle approche de la mobilité, qui maintient la responsabilité sociale de l'entreprise, ne peut être qu'encouragée.