L’utopie réformiste chère à la CFDT peut se mettre en œuvre à partir de propositions concrètes. C’est ce qu’explore avec bonheur ce livre qui débute d’abord par une critique des méfaits de l’ultralibéralisme (à distinguer de l’économie de marché) et spécialement de la marchandisation progressive de tous les aspects de la vie sociale.

Des propositions concrètes donc pour une économie plurielle qui passe par la reconnaissance de l’économie non monétaire, solidaire, à combiner avec le marché et la redistribution par l’Etat, un Etat plus solidaire que providence.

Des propositions concrètes par exemple comme « faire payer les riches oui mais cela ne suffit pas... Pour lutter contre les inégalités sociales, notamment celles dont souffrent les chômeurs et tous ceux qui ont des emplois précaires, il est donc trop facile de dégager les responsabilités de l’ensemble du salariat, comme certains syndicalistes le font... ».

Et si les politiques, comme c’est à craindre, dédaignent ces propositions au motif qu’elles ne seraient pas assez populistes, peut-être pourront-elles alimenter le débat chez les syndicalistes et tous les citoyens en général.

. N°182, OFCE, « L’économie française1996 ». 1996, 122 pages.

. N°183, Christian Pierrat, « La politique financière de l’entreprise ». 1996, 123 pages.

. N° 186, Michel Lallemant « Sociologie des relations professionnelles ».1996, 126 pages..

N°191, Michel Capron, Michèle Lacombe-Saboly, « Introduction à la comptabilité d’entreprise ». 1996, 124 pages.